C’est l’une des grandes difficultés que rencontrent beaucoup de praticiens :
Le manque de motivation des patients à se faire soigner.
Alors, oui, pour la 27 qui leurs fait mal, c’est OK :
« Mais Docteur, pour le reste tout va bien, on ne touche à rien ! »
Avez-vous déjà entendu ça au cabinet ?
Les conséquences de cette attitude des patients sont désastreuses :
- pour les
patients, qui se limitent à la simple perception de leur douleur pour choisir de se faire soigner … ou pas !
Et vous savez bien que quand ça fait mal… c’est très souvent trop tard !
- pour vous, qui êtes limité à des
petits soins courants et donc à réaliser peu d’actes par patients.
Cela donne une succession quotidienne de rdv courts (parce qu’il n’y a presque rien à faire pour chaque patient) et un rythme de fou, un stress épuisant.
Alors, oui, ces patients-là reviennent au bout de quelques années, mais souvent en urgence, parce qu’ils ont mal.
Et cela désorganise le planning et ajoute de la tension :
Un patient qui souffre c’est embêtant au téléphone et ensuite au fauteuil !
Alors que si on avait pu tout soigner en avance et d’un seul coup…
Tout le monde aurait gagné un temps fou !
Face à cela, beaucoup de praticiens se résignent.
« De toute façon, c’est le patient qui décide !
Alors à quoi bon lui proposer autre chose ? »
Et à force d’essuyer un refus, 2 refus, 3 refus pour des propositions de traitement globaux, préventifs et prothétiques…
…On se dit qu’il vaut mieux arrêter de proposer : on gagne du temps !
(Alors que c’est le contraire : on gagne 10 minutes de proposition au patient, mais on perd l’avantage des traitements globaux que l’on ne peut pas
réaliser.
Et là se sont des heures entières qui s’envolent !)
C’est que le psychologue américain Martin Seligman appelle l’impuissance acquise :
Un échec répété dans une situation donnée entraine l’abandon de toute idée de succès, même si la situation
change.
Martin Seligman l’a montré en infligeant de petits chocs électriques à des chiens attachés :
- le 1er groupe de chiens pouvait interrompre les chocs en appuyant sur un bouton avec leur patte,
- le 2ème groupe n’avait aucune possibilité de le faire.
Dans l’expérience suivante, les 2 même groupes de chiens pouvaient échapper à la stimulation électrique en sautant un petite barrière :
- les chiens du 1er groupe ont tous sauté…
- ceux du 2ème groupe sont restés là : ils n’ont même pas essayé !
Ils avaient intégré ce sentiment
d’impuissance…
C’est cette impuissance acquise qui mine nos capacités d’actions !
En pensant gagner du temps, on renonce à proposer !
Et c’est normal quand on a essuyé beaucoup de refus…
Mais cette
résignation vous empêche de chercher et de trouver les moyens de reprendre le contrôle de vote relation avec les patients ;
Elle vous empêchent d’adopter les bonnes pratiques, parfois simplissimes pour faire adhérer vos patients à vos propositions...
... et pour augmenter très significativement vos acceptations de plans de
traitement.
Imaginez-vous avec seulement quelques beaux traitements acceptées en plus chaque mois ?
C’est-à-dire avec la possibilité pour ces traitements-là de grouper les actes.
De travailler en rdv longs, et donc de réduire les pertes de temps (on en fait plus en bouche
en 1H avec le même patient, qu’en 2 fois 30 minutes ou pire, qu’en 3 fois 20 minutes !).
Cela permet d’avancer plus vite sur la réalisation de ces plans de traitement.
Cela permet de prendre plus rapidement de nouveaux patients…
C’est aussi la garantie d’avoir un résultat financier supérieur en fin de mois...
… et sans travailler plus ! (Au contraire avec un rythme plus calme et moins de stress…)
Bref, cette résignation face aux propositions de plan de traitement part d’une croyance fausse qui vous nuit.
Et il existe 3 autres croyances fausses
particulièrement dangereuses pour les praticiens.
3 autres croyances fausses mais tellement répandues qu’on les considère comme « des vérités ».
Ce sont ces 4 croyances que je fais vous décrire (entre autres sujets !) dans mon NOUVEAU webinaire du
LUNDI 22 AVRIL à 20h.
Réservez votre place ICI maintenant !