Le gros problème dans tout cela, c’est le temps :
Les journées à rallonge ne permettent pas d’écluser cette charge de travail.
Et beaucoup de praticiens que je connais se demandent combien de temps ils vont pouvoir tenir à ce rythme de fou
?
Ce rythme qui a des conséquences sur leur vie en dehors du cabinet dentaire, malheureusement…
Comment faire pour se simplifier la vie au cabinet dentaire ?
Et pour ralentir ce rythme de fou ?
Comment faire pour arrêter de courir un sprint toute la journée ?
La solution ?
Vous la connaissez certainement.
J’en parle souvent.
C’est de travailler en rendez-vous longs
!
Parce qu’avec 4 rendez-vous de plus d’une heure chaque jour, et le reste du temps en « rendez-vous courts » (disons entre 15 et 30 minutes en moyenne par rendez-vous), cela donne :
- Un rythme plus calme, car moins de patients qui défilent sans
arrêt sur votre fauteuil,
- Des traitements qui avancent plus vite (on en fait plus en 1 heure d’affilé qu’en 3 fois 20 minutes),
- Moins de fatigue et plus de disponibilité pour gérer chaque situation (la question de l’assistante, le retard du
prothésiste, le patient qui râle…),
- …
Et cerise sur le gâteau, un résultat financier bien supérieur (puisqu’on est beaucoup plus productif) en fin de journée.
Alors pourquoi tout le monde ne
fait pas plus de rendez-vous longs ?
Parce que pour travailler en rendez-vous longs, il faut plus des actes à réaliser par patients :
- Si le patient n’accepte que de soigner ses 2 caries sur la 37 et la 45 ;
- Ou s’il ne vient que pour son contrôle détartrage…
On ne peut
pas faire de rendez-vous longs !
Pour travailler en rendez-vous longs, il faut que le patient accepte des soins plus globaux ;
Qu’il accepte un peu de « prévention » :
Par exemple couronner une dent à risque,
avant qu’elle ne casse.
Un peu de paro aussi.
(Ça va préserver sa santé buccodentaire à long terme.)
Bref, qu'il accepte de traiter l’ensemble de ce qui ne va pas en bouche à la fois, avant que cela ne se dégrade.
Donc finalement, tout part du patient.
Et le patient, souvent il se méfie.
Mettons-nous à sa place :
Il vient pour une douleur en haut et à gauche et on lui propose tout un tas de trucs auxquels il ne comprend pas grand-chose.
Et dont on ne lui avait jamais parlé avant
!
(Même si ça dernière visite chez un confrère remonte à Mathusalem…)
Bref, il n’a pas trop confiance, le patient.
Alors, il refuse souvent vos propositions.
Et on se retrouve à ne faire que le minimum...
... en une succession de
rendez-vous d’une 1/2heure environ.
Imaginez maintenant des patients totalement en confiance.
Ils se sentent bien dans votre cabinet ;
Ils comprennent votre démarche, votre approche plus globale.
Ils comprennent les problèmes en bouche, en haut à
gauche (raison de leur visite) comme ailleurs.
Et au final, ils acceptent vos propositions de plan de traitement !
Et bien, là, les rendez-vous longs deviennent faciles à mettre en place !
C’est le cercle vertueux de la confiance
: