Pourtant, ils ont tout intérêt à le faire.
Parce que la prévention, pour eux c'est juste :
- Quelques rendez-vous maintenant ;
- Un surveillance de leurs habitudes alimentaires ;
- Un brossage
efficaces ;
- Et oui, aussi, un peu de reste à charge à financer…
... et leurs dents resteront en bon état pour un bon moment.
Ce qui va leur éviter de gros ennuis… et de grosses dépenses plus tard !
Et pour vous, c’est aussi beaucoup
mieux :
Cela vous évitera d’avoir toutes ces urgences à gérer !
Tous ces patients qui ont mal et qui veulent être soignés tout de suite, parce qu’ils ne dorment plus ou qu’ils ne peuvent plus rien avaler …
Tous ces patients qui insistent et s’énervent au téléphone parce que c’est insupportable pour eux…
La prévention, cela permet de prévenir la dégradation de la santé bucco dentaire des patients
ET
la dégradation de l’agenda des praticiens !
En évitant tous ces petits rdv de soins rapides, qui finalement font perdre beaucoup de
temps…
Car à chaque rdv il y a les T2I :
Les Temps Improductifs Incompressibles.
C'est-à-dire :
- le temps d’installer le patient,
- de lui rappeler ce qu’on a fait, et ce qu’on va faire aujourd’hui,
- d’installer le champ opératoire,
- de laisser l’anesthésie faire son effet…
Ensuite, le temps d’ôter le champ opératoire, de lui expliquer ce qu’on a fait, en 2 mots, de repréciser le prochain rdv…
Bref, entre 4 et 8 minutes par rdv.
Faites le calcul.
Fois 20 rdv par jour : on perd facilement entre 80 et 160 minutes par jour !!!
Donc, tout le monde a intérêt à faire de la prévention ::
Les patients et vous !
Alors pourquoi c’est si compliqué au cabinet
dentaire ?
Parce que vous êtes les seuls médecins à inciter à faire de la prévention !
Tout simplement.
Quand un patient va chez son
généraliste, c’est qu’il a mal.
Ou qu’il se sent mal.
Le médecin l’ausculte, lui prescrit son ordonnance…
Et le tour est joué.
Ce n'est pas du préventif, c'est du curatif.
Parfois, le docteur donne des recommandations sur l‘alimentation, l’hygiène de vie, mais en termes de prévention, c’est limité.
Alors oui, il y a aussi les campagnes nationales de détection des cancers et autres maladies auxquels on nous sensibilise.
Mais cela reste de la détection, pas de la prévention !
Quand on va chez un chirurgien, c’est pareil :
On y va pour
"réparer".
Le mal est fait !
Soit c’est une urgence : un fracture.
Et là, on se fait
opérer.
Soit c’est une intervention prévue en
avance :
On remplace une hanche abimée parle temps ou on opère un organe défaillant…
Là encore, ce n’est pas vraiment de la prévention.
Dans le paysage médical les chirurgiens-dentistes sont les seuls à parler systématiquement de prévention :
Quand ils parlent d’hygiène dentaire, d’alimentation et de contrôle régulier…
Et les dentistes le font en proposant des actions concrètes, pas uniquement le
dépistage d’une pathologie avant qu’elle ne se développe.
Les dentistes demandent aux patients de faire de vrais efforts, pour agir en
amont.
Les dentistes proposent souvent d'intervenir en préventif...
Voilà pourquoi cela suscite tant de réticence :
Parce que les patients sont plus habitués au curatif qu’au préventif !
Et cela est injuste car souvent on reproche aux dentistes de le faire :
On pense qu'ils proposent des actes inutiles...
Donc, beaucoup de praticiens que je rencontre renoncent à proposer de la prévention pour cette raison-là.
Et il y a toutes les autres raisons…
C’est ce que je vous propose de voir dans ma nouvelle conférence :
"COMMENT RENTABILISER LA PRÉVENTION AU CABINET DENTAIRE.
Comment
faire plus de prévention au cabinet dentaire
pour soigner encore mieux
et retrouver le sens profond de votre exercice,
tout en en préservant votre rentabilité ?"
Réservez votre place pour le mercredi 8 novembre de 19H à 19H30 en cliquant ICI maintenant !