A priori ce patient a bien été anesthésié et non euthanasié…
(Cela aurait
surement fait grand bruit dans le cas contraire ! 😉 )
Au-delà de ce problème de vocabulaire, qu’est-ce que cela signifie ?
Cet exemple montre la grande dissymétrie de
connaissances entre vos patients et vous.
Et cette dissymétrie a des conséquences fâcheuses :
Elle vous empêche de réaliser des traitements ambitieux.
Et cela abouti au cercle vicieux des agenda saturés, du rythme intenable et du stress au cabinet dentaire.
Pourquoi
?
Et bien parce qu’avec le rythme et la pression au cabinet dentaire, on doit aller vite :
Avec souvent plus entre 15 et 25 patients par jour, on court tout le temps.
Quand on a des mois ou des trimestres de délais d’attente, il faut faire vitre, travailler rapidement, soigner le plus de patients possible dans une journée.
C’est le quotidien d’une très grande partie de praticiens que je rencontre.
Donc, on fait le maximum de choses dans le minimum de temps.
Et cela s’applique aux explications que l’on donne aux patients.
Alors pour les cas
simples, c’est largement suffisant :
Inutile pour 3 caries et un détartrage d’expliquer en détails le processus carieux, la chimie en bouche et l’importance de la faune bactériologique en bouche pour une bonne santé…
Là où ça se complique, c’est pour les cas plus complexes…
Quand il y a du travail à faire :
Une réhabilitation plus globale, du travail prothétique, un peu de paro…
Si on va trop vite, le patient n’a pas le temps de réaliser ce qui se passe dans sa bouche.
De comprendre
l’importance du traitement qu’on lui propose.
De se faire une idée des conséquences en cas de non-traitement.
Et quand c’est évident pour vous praticien (parce que tout le montre : les radios, l’examen visuel, ce que vous a dit le patient de son alimentation et de son hygiène…), on a envie d’aller vite.
Cas évident + Pression au cabinet dentaire
=
Explications souvent raccourcies
Explications trop raccourcies pour le patient :
Parce que pour lui tout cela est nouveau.
Il n’a pas 5 ou 6 années en fac dentaire lui !
Il na pas vu des dizaines de cas comme le sien où il faut agir pour rétablir une santé buccodentaire digne de ce nom…
Et si en plus, il n’a pas mal …
Vous voyez le problème ?
Quelles conséquences cela a-t-il ?
Et bien, un patient qui ne comprend pas refuse plus souvent le traitement qu’on lui propose…
Surtout s’il y a en plus un reste
charge…
Et comme les traitements les plus
refusés sont les « gros traitements »…
... Ceux où il y a beaucoup d’actes par patient à réaliser.
Et bien cela veut dire que vous avez beaucoup de « petits » traitements
:
On n’arrête pas de la journée, les patients s’enchainent à un rythme de fou…
… mais au final, on perd beaucoup de temps avec les rendez-vous « courts » de ces 20 ou 25 patients quotidiens.
(Celles et ceux qui me lisent souvent connaissent cette impasse des rendez-vous
courts…)
Comment faire pour stopper ce cercle vicieux sans passer un temps fou avec chaque patient ?
Et bien, l’idée c’est de passer du temps au bon moment avec le patient.
Parce qu’on n’a pas de temps pour faire autre chose.
Seulement, il est des moments clé où il faut prendre le temps.
C’est à dire investir du temps-là, pour en gagner ensuite.
Par exemple, au 1er rendez-vous :
Il est fondamental de prendre le temps nécessaire à certaines étapes du 1er rendez-vous pour lutter contre la dissymétrie de savoir entre vos patients et vous…
Dans mon programme Dentiste
Épanoui, je vous montre en détails comment faire cela, progressivement, facilement et efficacement.
Le résultat ?
Des patients qui comprennent mieux et qui acceptent vos propositions de plan de traitement, même les plus ambitieuses !
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