Je m’explique :
Pour 3 caries et un bon détartrage, avec zéro reste à charge, pas de problème.
Ils acceptent.
Évidemment.
Et rapidement.
Maintenant, quand c’est plus sérieux, c’est autre chose.
Plus sérieux en termes de santé :
Quand il y a des couronnes.
Voire une solution implantaire.
Ou une réhabilitation globale.
Peut-être même des problèmes de paro…
Bref, un cas beaucoup plus compliqué.
Avec des conséquences sur la santé, sur le confort quotidien, sur l’alimentation…
(Parce que quand on mâche mal, qu’on a des douleurs dans les gencives, etc.
Tout cela est fort désagréable…)
Et bien dans ces cas-là, c’est beaucoup plus compliqué :
D’abord il est important que le patient accepte le diagnostic :
Qu’il comprenne bien ce qu’il a.
Et quels sont les conséquences immédiates…
…Et les conséquences en cas d’absence de traitement.
Ensuite, il est important que le patient comprenne et accepte la solution que vous lui proposez :
Votre plan de traitement !
Comment cela va-t-il l’aider ?
Qu’est-ce que cela va lui apporter au quotidien ?
Et à
l’avenir, que va-t-il en retirer au niveau de son confort de vie, de sa santé buccodentaire ou de santé en général ?
Et enfin, il est aussi fondamental que le patient accepte de financer le reste à charge.
Parce que si l’on parle de réhabilitation globale, de traitement prothétique, d’un peu d’esthétique (même le minimum !)
…
… il va y avoir du reste à charge.
Donc cela fait 3 étapes à franchir pour votre patient.
Et mettez-vous à sa place :
Parfois, on lui dit tout ça au cours du 1er rendez-vous.
Après 10 ou 15 minutes de consultation !
Et oui, c’est normal :
Vous, vous savez.
Vous êtes habitué.
C’est votre routine.
Des cas comme celui-là, vous en avez vu des
centaines.
Voire des milliers !
On vous a vraiment bien formé à tout diagnostiquer à la Fac.
Et puis, avec 15, 20 ou 25 patients par jour, vous devez faire vite :
Pas de temps à perdre !
L’important, c’est de soigner les patients, il faut avancer.
Et comme le cas est évident (encore une fois votre expérience
et les moyens de diagnostic vous le disent rapidement…) ;
Et bien, cela va vite.
Mais mettez-vous à la place du patient.
Il venait pour un contrôle détartrage.
Bon, d’accord, il avait ces saignements de la gencive et ces douleurs…
C’est gênant, mais franchement, rien de plus.
Et là, on lui annonce qu’il faut tout refaire.
Et qu’il va en avoir pour un « petit paquet d’argent »…
Et tout cela en 15 minutes !!!
Parfois moins...
C’est un peu comme si vous entendez un bruit dans votre moteur.
Et quelques ratés
parfois…
Vous allez voir le garagiste, qui a l’air pressé.
Il vous écoute distraitement.
Il banche sa mallette de diagnostic électronique.
Et là, il vous dit qu’il faut tout changer et que ça va coûter un bras.
« Ah non, ce n’est pas compris dans votre contrat d’entretien, ça… »
Vous voyez ce que je veux dire ?
Ça va trop vite !
Et pour votre problème sur le toit de votre maison, c’est pareil :
L’artisan qui dit en quelques minutes qu’il faut refaire toute la charpente…
Vous avez envie de lui faire confiance ?
Bref, tout est dans l’art et ma manière d’annoncer les choses.
Alors comment faire adhérer les patients à vos
propositions de plan de traitement ?
Et bien prenez le temps de les accompagner vers votre solution.
Prenez le temps de les laisser se rendre compte de leur situation.
Et des solutions que vous leur proposez…
Et aussi laissez leur le temps d’accepter l’investissement financier qu’il va falloir consentir pour préserver leur santé.
Comment faire cela sans y passer des heures entières ?
C’est que j’explique en détail dans le programme
Dentiste Épanoui.
J’y
consacre un module entier :
Vous allez y voir comment faire passer vos messages (diagnostic, plan de traitement et honoraires) de la façon la plus efficace et sans brusquer votre patient !
En profitant des bons moment pour le faire et en le faisant de la bonne façon.
Et cela change radicalement la perception de vos patients.
Et cela les aide grandement à accepter vos propositions de traitement.
Même les plus ambitieuses !