Vous êtes donc là pour soigner.
Et non pour convaincre vos patients d’acheter une prestation.
Ou de signer un devis.
C’est tellement vrai.
Et en même temps, vous savez, c’est un peu comme les « fake news ».
Ça a l’air tellement vrai dit comme ça, mais c’est parce qu’on ne regarde pas le problème dans sa globalité.
Par exemple, on peut également considérer l’élément suivant :
Si un patient refuse le traitement qui va vraiment le soigner, parce que ce traitement est trop cher…
...Le soignant a-t-il vraiment rempli sa mission ?
Le problème, bien-sûr, c’est que pour que le patient accepte un traitement onéreux, il faut que le docteur le convainque.
Il faut donc que vous appreniez à « convaincre », sur des questions d’argent.
On en revient alors à la même question :
Est-il éthique d’apprendre à convaincre un patient de choisir un traitement onéreux ?
Je crois qu’il faut rappeler plusieurs points :
- Premier constat :
les soins sont mal remboursés dans le dentaire. Certains soins ou certaines techniques, pourtant indispensables à la santé des patients, ne sont pas, ou très mal pris en charge ;
- Deuxième constat : les patients n’ont pas fait d’études d’odontologie, et ne peuvent pas comprendre l’intérêt de vos traitements « a priori » ;
- Troisième constat : si un patient ne comprend pas bien l’intérêt d’un traitement pour sa santé, il est normal qu’il se focalise avant tout sur le coût.
Partant de ces constats, une seule solution :
Apprendre à
expliquer au patient la globalité et la complexité de la décision entre ses mains.
L’idée, d’ailleurs, n’est pas de le « convaincre ».
Mais de lui donner toutes les cartes en main pour qu’il prenne la décision la plus éclairée possible.
Vous avez alors une véritable proposition éthique pour vos patients.
Un traitement bien expliqué, et choisi parce qu’il est le meilleur traitement pour votre patient :
- Celui qui leur procurera la meilleure santé buccodentaire à court, moyen et long termes ;
- Celui qui leur donnera le meilleur niveau de confort ;
- Celui qui durera le plus longtemps, pour leur éviter d’avoir à revenir vous voir.
(Et à engager d’autres
dépenses…) ; - …
Ce traitement-là n’est pas forcément le plus économique.
Mais bien expliqué : le prix ne devient qu’une des composantes multiples de la décision que votre patient doit prendre.
D’ailleurs, dans sa décision, le patient comprend également pleinement les conséquences du renoncement aux soins proposés.
Des conséquences sur sa santé.
Car il a toutes les cartes en main.
En fait, l’argent n’est pas un problème
éthique.
Pas s’il est amené comme l’un des éléments d’une multitude d’aspects de la présentation d’un traitement.
Un élément tout à fait normal, parmi d’autres.
Si lui et vous focalisez toute votre attention sur les aspects financiers à court terme en escamotant les autres données de la question, alors oui il peut y avoir un problème
éthique.
Car est-il éthique de laisser uniquement les aspects financiers prendre le pas sur la décision de votre patient ?
Et s’il existait un moyen pour replacer l’argent à sa vraie place ?
Pour que vos patients, surtout ceux qui ont besoin de traitements onéreux, parce que leur santé l’exige, choisissent en connaissance de cause sans que leur décision ne soit polluée par les aspects financiers…
Ce moyen de replacer l’argent à sa
vraie place dans votre relation avec les patients, je vous l’explique en détails dans mon programme d’accompagnement :
« PARLER HONORAIRES
Comment parler argent naturellement pour susciter
l’adhésion à vos propositions de traitements, même les plus ambitieux, sans compromettre la relation de confiance avec vos patients. »
Cliquez
ICI maintenant pour en savoir plus dès maintenant.