L’une des raisons principales,
c’est que notre système de santé fausse la perception des choses pour les patients.
Et cette perception fausse fait que les chirurgiens-dentistes sont considérés comme des « profiteurs »,
des gens intéressés, voire comme des voleurs…
Pourquoi ?
Parce que dans notre système de santé, il y a 2 niveaux d’intervention vu du patient.
Le 1er niveau c’est le généraliste.
Il vous reçoit dans son cabinet.
Si ce n’est rien ou
presque rien, il vous fait une ordonnance, vous passez à la pharmacie et le tour est joué.
Normalement, ça passe.
On guérit plus ou moins rapidement, mais ça va mieux.
Le médecin a fait son travail, qui consiste en un diagnostic et une prescription.
Le 2ème niveau, c’est quand il faut approfondir !
S’il faut approfondir, le généraliste demande des examens complémentaires à un spécialiste ou dans un hôpital.
S’il faut opérer cela se passe à l’hôpital en général.
Le 1er niveau est presque gratuit pour le patient.
Le 2ème niveau (l’hôpital, etc) est pris en charge
mais souvent avec un reste un charge.
Mais c’est normal : on a été opéré, voire hospitalisé, parce que c’est "sérieux".
Alors, il faut bien payer quelque chose.
En médecine dentaire, c’est différent :
Le travail du
praticien est comme celui du généraliste.
Le dentiste diagnostic et prescrit si nécessaire.
Mais le travail du chirurgien-dentiste est aussi très différent :
Car il opère !
(Contrairement au généraliste.)
Tout de suite parfois (en cas d’urgence !).
Et là, dans son cabinet, qui est équipé pour.
Il a des moyens d’investigation et de diagnostic, ET
d'intervention.
... bref tout un plateau technique.
(Tout cela représente d’ailleurs très vite des sommes importantes.
Beaucoup plus importantes que l’équipement du cabinet médical d’un généraliste !
Ce que le patient ne « réalise » pas toujours non plus…)
Et comme le patient est opéré sur place, il ne se rend pas forcément compte de la gravité de sa situation :
"C’est de l’ambulatoire.
On rentre chez soi après !"
Donc pour le patient, le dentiste c’est comme un généraliste : on va le voir dans son cabinet…
… Alors, un docteur qui pratique des actes, mais cela n’est pas très grave puisque ça se fait au cabinet dentaire !
Mais ça coûte « une blinde » au patient et souvent, on est très mal remboursé !
Tout ça pour des dents, qui ne font pas toujours mal !
Bref, comme l’articulation entre le niveau 1 (ambulatoire) et le niveau 2 (hospitalisation) qui existe pour la médecine en général n’existe pas pour les patients de chirurgiens-dentistes, ou qu’elle est très floue…
… et bien cela vous nuit !
Parce que cela crée des malentendus et des incompréhensions que vous vivez souvent :
- Le patient comprend mal la gravité de sa situation buccodentaires,
- Il ignore souvent l’importance des dents et de la bouche dans la santé globale,
- Il ignore l’étendue et la complexité des soins que vous pouvez lui prodiguer,
- Il a du mal à comprendre tout ce que votre travail implique en investissements, en
formation…
Et trop souvent, il ne voit que le montant des honoraires à payer.
Et là il rechigne.
Ou il refuse...
Comment faire prendre conscience de tout cela au patient ?
En adoptant la bonne posture avec lui.
J’appelle cela la Posture de Partenaire de Santé Dentaire (Posture PSD).
C’est-à-dire la bonne attitude, le bon discours pour faire
prendre conscience à votre patient de tout ce que vous pouvez faire pour lui !
Et cette posture se décline tout au long de vos échanges avec le patient :
Du moment où vous le rencontrez la 1ère fois au moment où vous lui présentez son plan de traitement, en répondant à ses questions…
...Jusqu’au dernier rendez-vous où ses soins ou son traitement sont finis.
Comment incarner cette posture de soignant ?
Comment faire prendre conscience au patient des enjeux de sa santé buccodentaire ?
Comment lui faire prendre conscience de l’intérêt pour lui de se faire soigner comme vous le lui conseiller ?
Tout cela est dans le programme Dentiste Épanoui :
Vous allez y découvrir comment à chaque étape de la relation passer les bons messages, de la bonne façon et au bon moment au patient.
Pour doper vos acceptations de plans de traitement.
Et ainsi rendre le meilleur service à votre patient : le soigner
!