Quand on est stressé, on passe à côté de plein de choses.
C’est normal : le stress est fait pour cela :
Il limite notre capacité
de perception pour que nous nous concentrions sur l’essentiel.
Sur ce qui va nous permettre de survivre.
Et beaucoup de praticiens que je connais vivent avec une bonne dose de stress.
Parce que faire face :
- à l’afflux de patients,
- aux innombrables décisions à prendre chaque jour,
- à la réalisation de leur travail de chirurgie fine en bouche,
- à la «
gestion » d’une patientèle de moins en moins patiente…
Cela génère une vraie bonne doses de stress chaque jour.
Chaque semaine.
Chaque mois…
Vous connaissez peut-être cette situation ?
Occasionnellement.
Ou de
façon plus permanente…
Et donc, quand on est
stressé on rate des trucs.
Oh, pas des gestes professionnels;
Pour cela, on a la formation et l’entrainement qu’il faut.
Non, on passe à côté des bons moments du métier :
- le remerciement du
patient à la fin de son traitement ;
- le bel acte technique fait dans les règles de l’art ;
- la confiance que vous accorde les patients, ceux qui acceptent vos plans de traitement ambitieux,
- le soulagement du patient qui ne souffre plus ou qui retrouve tout son confort en bouche…
Et c’est dommage, car c’est cela ; ces moments précieux qui « (ré-)enchantent » vos journées.
Qui les rendent supportables, et même agréables !
Mais ces moments-là sont souvent noyés dans le stress de l’activité quotidienne.
Et parfois, pourtant, on ressent un déclic :
On oublie le stress momentanément et on
(re)vit ces moments privilégiés en les appréciant.
On se refait le plein d’énergie positive en savourant les remerciement d’un patient, ou le fait qu’il nous recommande toute sa famille et ses amis !
C’est un peu
comme dans un film à suspens :